Tu crois te cacher dessous ton feuillage !
Ton parfum te trahit...
Suave et capiteux, je sais ton langage !
C'est l'hiver qui s'enfuit...
Dans le coin du mur, tu bâtis un monde !
Un rayon te suffit.
Pour nous annoncer du printemps la ronde,
C'est ta voix, c’est ainsi...
On passe tout près sans te voir violette !
On court, on réfléchit.
Et puis brusquement nous tourne la tête...
Ton parfum te trahit !
À genoux, tout près, pour voir ta corolle,
Violette ma mie...
Ton parfum va loin, il est le symbole,
De l'hiver qui s'enfuit...